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• Quand vous êtes-vous lancé dans le développement personnel ? Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?

  Depuis l’enfance, j’écris pour poser mes réflexions, dénouer des situations qui me tracassent… Avec mes amis, j’ai toujours été celle qui voulait aider les autres, donner des conseils, faire en sorte que tout le monde se sente bien.
  
  Je dirai que j’ai fait un premier pas sans le savoir dans le développement personnel en 2007, phase de ma vie où j’ai ressenti le besoin d’épurer mon environnement, de faire du tri, de me débarrasser du superflu pour revenir à l’essentiel, me reconnecter avec moi-même. J’ai ainsi commencé cette initiation par le livre de Dominique Loreau “L’art de la simplicité”.
  
  Je commençais alors à me poser des questions sur le sens que je donnais à ma vie, ce qui était vraiment important pour moi, la place que je souhaitais donner au travail, mon rapport aux autres et à ce qui m’entoure… Et naturellement au fil du temps, cette façon d’être et de penser s’est pleinement ancrée en moi et exprimée dans tous les aspects de ma vie. J’ai alors ressenti au fur et à mesure le besoin d’accompagner à mon tour d’autres personnes dans leur propre
  cheminement.
  
  J’ai démarré un cursus de formation en psychologie en 2009 et me suis spécialisée en psychologie du travail dans le but d’accompagner les personnes vers un mieux-être professionnel mais également personnel, ces deux domaines de vie étant fortement liés. Ainsi, à travers mon approche globale de l’individu mise en pratique dans mes accompagnements professionnels depuis plus de 10 ans, j’accompagne les personnes vers un changement professionnel, mais également
  personnel.

• Pouvez-vous nous dire en quelques mots en quoi consiste le “développement personnel” et ce qu’il peut apporter à court comme à long terme ?

  Sur internet et dans des revues spécialisées, vous pourrez trouver des définitions du développement personnel. Je souhaite ici apporter mon propre point de vue (issu de mes expériences personnelles et professionnelles, ainsi que de mes nombreuses lectures sur le sujet), de manière à ce que vous puissiez mieux appréhender ma façon de penser et d’envisager l’accompagnement.
  
  Le développement personnel a toujours existé, on ne l’appelait juste pas comme cela avant que ce terme se démocratise.Il est tout simplement lié à la réflexion, aux décisions et aux actions que l’on entreprend pour prendre soin de soi, se respecter, se considérer dans tous les aspects de sa vie.
  
  Il peut faire l’objet d’un cheminement personnel (à travers des outils, des lectures, des expériences vécues…) ou d’un accompagnement avec un professionnel, comme un psychologue, un thérapeute ou un coach selon le besoin et la situation rencontrée par la personne.
  
  Plus que bénéfique, il est à mon sens indispensable pour vivre une vie en conscience et qui nous correspond vraiment. Il permet de prendre du recul sur ce que nous vivons, de nous remettre en question, d’imaginer des solutions et des pistes d’actions nous permettant d’aller dans la direction que l’on souhaite, en étant davantage aligné-e avec qui l’on est.
  
  A court terme, le développement personnel peut témoigner d’une capacité à être acteur de soi et de ce que l’on vit. A long terme, il permet d’orienter notre vie et de grandir, en parvenant à chaque changement à une meilleure version de soi, avec un sentiment grandissant d’accomplissement tant personnel que professionnel.

• Pouvez-vous nous donner quelques conseils pratiques pour avoir davantage confiance en soi ?

  Sur internet et dans des revues spécialisées, vous pourrez trouver des définitions de la confiance en soi. Je souhaite ici apporter mon propre point de vue (issu de mes expériences personnelles et professionnelles, ainsi que de mes nombreuses lectures sur le sujet), de manière à ce que vous puissiez mieux appréhender ma façon de penser et d’envisager l’accompagnement.
  
  De quoi parle-t-on quand on évoque la “confiance en soi” ?
  
  Lors de mes entretiens, j’explique toujours que la confiance en soi est liée à une situation, contrairement à l’estime de soi qui touche à l'identité profonde de soi (l’image de soi, la valeur que l’on s’accorde, la manière dont on parle de soi).
  
  En analysant son langage en fonction des situations (des activités, des personnes avec lesquelles on interagit, du lieu dans lequel on se trouve…), on peut identifier rapidement son niveau de confiance en soi notamment par différents termes tels que : “Je me sens / ne me sens pas capable”, “Je vais réussir / j’ai peur de ne pas y arriver”, “C’est possible / impossible pour moi”.
  
  La confiance en soi peut aussi être liée à des croyances (souvent limitantes) vis-à-vis d’une situation ou de ses capacités : “A mon âge…”,“Tout le monde dit que…”, “Pour faire ça, il faut / je dois…”, etc. Enfin, la confiance en soi peut aussi être plus ou moins impactée par les autres : ce que les autres disent de nous ou ce que l’on croit que les autres pensent de nous (et c’est souvent cette dernière qui prend le pas dans nos ruminations mentales).
  
  Une fois qu’on a dit tout ça, comment augmenter son niveau de confiance en soi ?
  
  1) Commencer par faire une petite introspection :
  
  - Vous pouvez lister toutes ces phrases que vous vous répétez sans cesse et les associer à des contextes ⇒ “Je pense que je n’ose pas : dans quelles situations spécifiquement ?”
  
  - Comprendre pourquoi vous rencontrez des freins dans ces situations (une personne vous met mal à l’aise, vous ne vous sentez pas dans votre élément, vous vous sentez contraint-e…). Et qui estime que vous êtes limité-e dans ces situations (est-ce vous, quelqu’un qui vous l’a déjà dit une ou plusieurs fois…) ?
  
  2) Vous confronter à une ou plusieurs situations vous permettant de contrer la pensée limitante
  
  - Avez-vous déjà vécu des expériences allant à l’encontre de ce que vous pensez de vous ?
  
  - Faire de nouvelles (petites) expériences vous permettant d’ancrer une nouvelle image de vous (par exemple prendre la parole en réunion, accepter un nouveau challenge même si vous n’avez pas encore toutes les compétences à ce jour…)
  
  3) Noter ces nouveaux pas réalisés et continuer d’en faire (les mêmes voire de nouveaux pas), jusqu’à ce que vous vous sentiez
  davantage à l’aise.
  
  Naturellement, vous allez de vous-même modifier la manière dont vous allez parler de vous, en disant par exemple : “Avant je n’osais pas. Depuis quelque temps, je me suis prouvé-e que j’en étais capable. Même si je ne me sens pas encore en pleine maîtrise de la situation, je suis davantage en capacité de m’y confronter”.
  
  Et en fonction de votre objectif, vous allez soit vous contenter de cela, soit vouloir poursuivre vos efforts pour vous sentir pleinement compétent dans cette situation spécifique. C’est donc par la confrontation et la répétition que vous allez pouvoir peu à peu gagner en confiance en vous.
  
  Dans le cadre de mes prestations, j’accompagne les coachés dans ce processus en leur permettant de :
  
  - Identifier les situations dans lesquelles cette confiance en soi est particulièrement affectée (et qui les empêche très souvent d’atteindre leurs objectifs)
  
  - Prendre conscience de ce qui est à l’origine de cette perte de confiance
  
  - Définir avec eux des actions faciles à mettre en place dans leur quotidien pour surmonter ces situations
  
  Au fil des séances, naturellement, les coachés rapportent un gain de confiance en eux et de motivation pour avancer vers leurs objectifs !

• Pensez-vous qu’un professeur peut apprendre de ses élèves ? Y a-t-il un cours qui vous a marqué en ce sens ?

  Bien sûr, selon moi c’est indéniable !
  
  Le coaching est une méthodologie d’accompagnement qui signifie “être à côté de”, ce qui place le coach en position d’égal à égal avec la
  personne coachée.
  Et c’est personnellement ce que j’adore dans cette technique !
  
  Chacun d’entre nous détenons une expertise unique, précieuse et complémentaire :
  
  - Le coaché détient le savoir sur ses expériences vécues, ses besoins (ses valeurs, ses objectifs, ses aspirations personnelles et professionnelles…) et ses ressources pour les satisfaire (ses compétences, le soutien qu’il reçoit, son niveau de motivation, sa capacité à se mettre en action, les informations qu’il possède ou qu’il peut obtenir…).
  
  - Le coach détient l’expertise du processus pour accompagner le coaché d’un point A (une situation à surmonter, un objectif à atteindre) à un point B (la résolution du problème, l’atteinte de l’objectif), mais aussi pour l’aider à mobiliser efficacement ses ressources. Pour se faire, il va alors utiliser ses outils professionnels (questionnement, méthodologie de coaching, supports réflexifs…).
  
  Mais selon moi, le rôle du coach ne s’arrête pas là, car malgré cette posture d’égal à égal, ce n’est pas là que, personnellement, je vais apprendre le plus de mes coachés.
  
  Ce qui fait toute la différence dans mes accompagnements, et la satisfaction de mes clients, c’est la grande capacité d’écoute du coach. L’écoute de ce qui est dit (les mots et leur fréquence, le ton, le rythme) mais aussi et surtout de ce qui n’est pas exprimé directement et qui représente pourtant une très grande partie de son discours : l’écoute du langage non verbal. Celui-ci représente les intonations, la posture du corps, les micro-expressions du visage, les silences…
  En comprenant le langage global de mon coaché, je le comprends lui, tout simplement.
  
  En faisant le lien entre différents éléments de son discours, en reformulant des choses que lui-même n’avait pas perçues mais qui pourtant s’expriment, et donc finalement lui faire prendre conscience de ce qu’il peut réellement ressentir, je lui permets ainsi de se reconnecter à lui-même et d’atteindre son objectif en respectant qui il est, ses besoins et ses valeurs. C’est en acceptant selon moi cette position d’humilité en tant que coach, en écoutant le coaché pour apprendre de lui et de son fonctionnement, que l’on peut adapter au mieux l’accompagnement et donc réellement faire la différence en tant qu’accompagnant.

• Quels sont les personnalités que vous admirez, qui sont pour vous des exemples de réussite personnelle et professionnelle ?

  Cette question est pour moi très difficile, car je peux être admirative de beaucoup de personnes (tant des célébrités que des personnes du
  quotidien) !
  
  Je peux en revanche parler de leur point commun : leur détermination à atteindre leurs objectifs tout en respectant leurs valeurs profondes. J’admire les personnes pour qui cet attrait est naturellement présent, ou en tout cas semble l’être en apparence : Gandhi, Martin Luther King, Taylor Swift, mais aussi certains de mes amis ou membres de ma famille…
  
  Pour ma part, c’est quelque chose que je travaille chaque jour (ma tendance naturelle étant plutôt de “faire plaisir”, pour celles et ceux qui connaissent les Drivers…!) et que je défends dans mes accompagnements. C’est une valeur importante pour moi, qui guide mes actions et qui oriente mes coachings. Je m’assure ainsi que mes coachés fassent des choix en accord avec leurs valeurs et leurs aspirations.

• Quels sont vos passe-temps et leurs bienfaits sur le moral ?

  Depuis mon enfance, j’adore le sport !
  
  Aujourd’hui, je pratique le running et le fitness à la maison. J’aime prendre ce temps pour moi, seule avec moi-même, pour me reconnecter à mon corps et me ressourcer. Mon objectif est de pratiquer 30min par jour. Avec ma vie de jeune maman, cet objectif n’est pas toujours atteignable, mais “1 vaut mieux
  que 0” (je fais toujours plus de sport en me fixant cet objectif que si je ne l’avais pas).
  
  Ensuite, si j’ai du temps, j’aime faire régulièrement du rangement chez moi, cela me permet de faire de la place dans mon esprit (Dominique Loreau est toujours quelque part dans ma tête depuis toutes ces années !), j’aime également lire et développer ma pratique de l’anglais !
  
  Et autre partie très importante dans ma vie : ma vie de famille et mes amis. J’ai réussi à trouver une organisation me permettant de profiter d’eux tout en ayant du temps pour moi. Je me sens ainsi bien plus disponible pour eux (mentalement), plus équilibrée et donc plus heureuse !

• A qui s’adressent vos cours ? Ce domaine est-il ouvert à tout public ?

  Les séances de coaching s’adressent à toute personne qui ressent le besoin d’effectuer un changement dans sa vie professionnelle, qui souhaite être accompagné-e dans une prise de décision ou la concrétisation d’un nouveau projet (reconversion, création d’entreprise, recherche d’emploi)
  
  Avant de démarrer tout accompagnement, je propose un échange gratuit et sans engagement de 30min pour faire connaissance, faire le point sur la demande de coaching et définir ensemble les modalités.
  
  C’est aussi l’occasion pour la personne en demande de coaching de s’assurer, avant de se lancer, que je sois la bonne personne pour l’accompagner dans son objectif.

• Être un Superprof suppose une certaine capacité d’adaptation ! Parlez-nous de la vôtre, de la nécessité de bien cerner l’élève pour l’accompagner au mieux !

  Le parcours d’accompagnement est entièrement personnalisé, que cela concerne l’objectif d’accompagnement, le nombre et la fréquence des séances, le contenu de chaque séance coaching (adaptation des outils et des objectifs en fonction des besoins du coaché au moment de la séance…).
  
  Plusieurs valeurs sont ancrées en moi et se ressentent dans mes coachings, ce qui selon moi contribue grandement à la réussite de mes accompagnements, notamment :
  
  - la transparence : il est essentiel pour moi que le coaché se sente libre d’exprimer ses ressentis, ses pensées, ses idées à tout moment de l’accompagnement
  
  - la bienveillance : accepter le coaché tel qu’il est dans toutes ses dimensions et sans aucun jugement
  
  - l’humilité : être en capacité, en tant que coach, d’accepter ne pas tout maîtriser dans l’accompagnement (notamment par rapport à ce que le coaché amène : sa personnalité, son vécu, ses besoins, ses compétences, ses objectifs, tout ce qui relève de sa propre expertise non de celle du coach) et ainsi d’apprendre de mon coaché
  
  - la confiance : quand j’écoute mon coaché, je fais confiance en ce qu’il me dit, et il est nécessaire que le coaché ait confiance en son coach pour réussir à être lui-même durant l’accompagnement (qu’il soit donc transparent !)
  
  Ce sont particulièrement ces 4 valeurs qui me permettent en tant que coach de comprendre au mieux le coaché, son cadre de référence, ses propres valeurs, sa manière de penser sa situation… Et ainsi de m’adapter complètement à lui ! Tout cela a un impact considérable sur les résultats de l’accompagnement, au-delà des outils et du cadre défini par le coach.