Prof expérimenté (+5 ans) – Cours de maths en ligne collège/lycée – Résultats garantis

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• 1) Depuis quand développez­-vous un intérêt pour votre discipline et pour les cours particuliers ?

  Les maths et moi, c’est une histoire d’amour un peu toxique qui a mal commencé mais où je m’épanouis aujourd'hui. J’ai toujours eu des facilités en mathématiques en primaire et au collège mais sans jamais y mettre du mien. J’étais un élève moyen qui faisait le strict minimum. En seconde, le minimum a commencé à ne plus suffire et je suis passé proche de la moyenne, pour finir légèrement en dessous en première. C’est cette année-là que j’ai eu le déclic et que j’ai décidé de vraiment m’investir, non pas seulement dans les maths mais dans mon travail en général. J’ai développé des méthodes qui m’ont permis, après le lycée, de faire une licence en mathématiques appliquées alors que je ne me pensais pas destinée à ça. C’est en première année que j’ai décidé, en parallèle de mes études, de commencer à donner des cours et, au fur et à mesure du temps (au bout de 5 ans d’études et de cours particuliers), j’ai réalisé que j’étais fait pour ça, que ma passion était d’aider, de faire comprendre, de donner et d’être proche des plus jeunes, de les faire évoluer et de voir le fruit de mon travail en eux-mêmes.

• 2) Dites nous-en davantage sur la matière enseignée, sur les thèmes que vous appréciez aborder avec les élèves (et éventuellement ceux qui vous plaisent un peu moins) !

  Aujourd’hui, les mathématiques, j’adore ça. Ce que j’apprécie particulièrement, c’est tout ce qui touche au calcul : le calcul littéral, les équations, les systèmes, la résolution de problèmes… J’aime aussi beaucoup l’analyse de fonctions quand on monte en niveau, parce que ça permet de lier le calcul à une vraie compréhension des phénomènes, que ce soit avec les dérivées, les variations ou les courbes.
  
  Avec mes élèves, j’aime bien partir de choses très concrètes pour leur montrer que les maths, ce n’est pas juste des formules à apprendre par cœur, mais un outil pour réfléchir et résoudre. J’aime les voir progresser sur des bases solides, puis les accompagner petit à petit vers des notions plus abstraites, comme les fonctions ou la dérivation.
  
  Ce que j’aime un peu moins, ce sont certaines parties très théoriques ou trop "hors-sol" quand elles ne permettent pas à l’élève de voir directement à quoi ça sert. Mais ça ne m’empêche pas de les travailler avec mes élèves : au contraire, je prends ça comme un défi pour les rendre plus accessibles et intéressantes.

• 3) Parlez-nous de vos modèles, que ce soit un professeur qui vous a marqué ou encore une oeuvre qui vous a inspiré !

  Je suis vraiment passionné d’histoire, et plus particulièrement du Moyen-Âge. Ce qui me fascine dans cette période, ce sont toutes les grandes avancées intellectuelles qui ont été faites malgré les moyens limités de l’époque. Un personnage qui m’a toujours marqué, c’est Al-Khwarizmi, qu’on connaît aussi comme "El Jeber". Il a inventé l’algèbre, et je trouve ça absolument remarquable : à son époque, il a pensé à des systèmes et des méthodes qui sont encore à la base des mathématiques modernes. Je trouve ça inspirant de voir comment une seule personne, avec curiosité et rigueur, peut laisser un héritage qui traverse les siècles. C’est ce genre de figures qui me motive à transmettre ma passion pour les maths à mes élèves.

• 4) Quelles sont, selon vous, les qualités requises pour être un bon expert dans votre domaine ?

  Pour moi, la qualité numéro un n’est pas forcément d’être un expert en mathématiques. Pour être un bon professeur particulier, il faut avant tout avoir de la pédagogie. Il faut savoir se mettre à la place des élèves, comprendre comment ils réfléchissent, quelles questions ils se posent, et savoir y répondre de manière claire. Un très bon mathématicien ne fera pas forcément un très bon professeur. En revanche, un mathématicien moyen qui a une vraie pédagogie peut devenir un excellent professeur.

• 5) Une anecdote en rapport avec votre métier ou votre scolarité à nous raconter ?

  Une anecdote que j’aime beaucoup raconter remonte à ma première, l’année où j’ai rencontré le plus de difficultés en mathématiques. C’est paradoxal, mais c’est aussi l’année où j’ai eu la prof de maths qui m’a le plus apprécié de tout mon parcours scolaire. Même si j’étais un peu détaché de la matière et que je ne fournissais pas toujours beaucoup d’efforts, elle voyait mon potentiel. Elle s’intéressait vraiment à moi, elle me faisait confiance et cherchait toujours des moyens pour que je m’investisse davantage. Cette bienveillance et cette confiance m’ont beaucoup marqué et m’ont donné envie de progresser.
  
  Je garde aussi en mémoire un autre moment, en troisième, quand mon professeur de maths m’a dit que je pouvais vraiment viser l’excellence. À l’époque, je n’y avais jamais pensé : je faisais juste le minimum. Et ces encouragements, combinés à l’accompagnement de mes professeurs, ont façonné ma vision des maths et m’ont donné envie, aujourd’hui, de devenir professeur moi-même.

• 6) Vous pouvez maintenant nous rassurer et nous avouer que vous aussi, vous avez déjà connu des difficultés à l’école…

  Oui, bien sûr, j’ai moi aussi rencontré des difficultés à l’école, surtout en mathématiques. Comme je l’ai expliqué, l’année de première a été particulièrement compliquée pour moi. Mais tout a changé lorsque j’ai eu le déclic et que j’ai décidé de vraiment me mettre au travail. J’ai dû mettre en place des méthodes adaptées, organiser mes révisions et utiliser mes qualités et mes facilités de manière efficace. Petit à petit, cela m’a permis de progresser, de consolider mes acquis et de devenir un excellent élève en mathématiques. Aujourd’hui, je sais que chaque élève peut surmonter ses difficultés avec les bonnes méthodes et un accompagnement adapté.

• 7) Aidez-nous à vous connaître un peu mieux en évoquant vos passions (que vous partagerez peut-être un jour via Superprof).

  Comme vous avez peut-être pu le lire dans le reste de mon interview, je suis un passionné d’histoire, en particulier du Moyen-Âge, mais aussi un passionné de mathématiques et de pâtisserie. Pour les mathématiques, j’ai même développé une activité en ligne : je suis suivi par des dizaines de milliers d’élèves sur mes réseaux sociaux et sur mon site internet, sous le nom de MathsDeAZ (@mathsdeaz). Je crée du contenu quotidiennement pour démocratiser les mathématiques et les rendre ludiques, faciles et accessibles à tous les élèves, surtout ceux qui rencontrent des difficultés.
  
  Je suis également passionné de sport. Je suis un très grand sportif et j’ai pratiqué beaucoup de disciplines : natation, athlétisme, judo, football, boxe, randonnée…

• 8) Qu’est-ce qui fait de vous un Superprof (en plus d’avoir répondu à cette interview :-P) ?

  Aujourd’hui, je dirais qu’en plus d’être encore un professeur assez jeune, ce qui fait de moi un Superprof, c’est mon parcours. J’ai moi-même rencontré des difficultés en maths et je n’ai pas toujours été un excellent élève. Cela me permet de me mettre à la place de mes élèves en difficulté : je comprends les questions qu’ils se posent, je sais l’angoisse qu’ils peuvent ressentir face au tableau, la détresse parfois… C’est pour ça que je peux les aider plus efficacement qu’un excellent mathématicien qui, toute sa vie, aurait eu des notes parfaites sans jamais avoir été confronté à ces difficultés.
  
  À côté de ça, je suis quelqu’un de très attentionné dans la vie de tous les jours, et c’est aussi ce qui me permet de créer un vrai lien avec mes élèves. Tout ça réuni, je pense que c’est ce qui fait de moi un véritable Superprof.