Professeure d'anglais native, expérimentée et bienveillante : de A2 à C1, cours sur-mesure pour adultes et enfants. Spécialisée en Business English.

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• Parlez-vous couramment cette langue en raison de vos origines ou parce qu’un professeur vous a donné envie de l’apprendre ?

  D’une mère anglaise et d’un père français, j’ai appris l’anglais dès mon plus jeune âge, et c’est ensuite que j’ai appris le français à l’école, en France. Vivre
  dans une famille internationale m’a permis de baigner dans une double culture ainsi que de constamment pratiquer l’anglais et le français au quotidien.

• Citez le personnage vivant, historique ou fictif qui est, selon vous, le représentant emblématique de la culture en question !

  Sans aucun doute la Reine Elizabeth ! Adorée dans le monde entier, elle représente le summum de la culture britannique, et a laissé derrière elle un héritage à la fois historique, culturel et social inestimable. Chaque année, des millions de visiteurs se pressent à Londres et dans d’autres lieux symboliques de la famille royale britannique pour en apprendre plus sur sa vie trépidante. Lorsque l’on évoque la culture Britannique, la Reine Elizabeth II apparaît souvent dans les esprits, avec son accent purement « British ». Avec ses traits d’esprits légendaires, et son flegme a tout épreuve, elle a su transcender les différends de la famille royale et unir une grande partie de la population.

• Y-a-t-il, dans celle-ci, un mot, une expression, une tradition ou un comportement typique qui vous amuse particulièrement ?

  Oui, la Reine Elizabeth avait un humour à tout épreuve, et savait faire rire son entourage par des traits d’esprits vifs et comiques ! Elle avait le don de diffuser
  des situations parfois tendues en allégeant l’atmosphère avec son humour. Mais s’il y a un événement qui a particulièrement retenu mon attention, c’est indéniablement son apparition dans un clip tourné à Buckingham Palace avec James Bond lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 2012 et son arrivée en parachute au-dessus du stade (saut qui avait en réalité été effectué par deux base jumpers !). Une énorme surprise pour les millions de téléspectateurs, mais aussi un beau témoignage de son caractère, laissant paraître des touches d’humour et de légèreté dans un rôle ou l’image et le sérieux sont omniprésents.

• En quoi savoir parler cette langue est important, que ce soit scolairement, professionnellement ou d’un point de vue plus personnel ?

  Plusieurs raisons justifient l’importance de pratiquer l’anglais :
  
  L’anglais reste tout d’abord la langue n°1 des affaires, et ce, dans tout type d’industrie. Dans une société de plus en plus mondialisée, les activités professionnelles ont tendance à transcender les frontières, les équipes se font de plus en plus internationaux, d’où l’importance de pratiquer l’anglais à niveau professionnel. C’est également un atout majeur lors de la recherche de nouvelles opportunités de travail dans un contexte où de nombreuses entreprises exigent que les employés communiquent efficacement en anglais.
  
  Du point de vue scolaire, l’apprentissage d’une deuxième langue vivante dès un jeune âge permet de développer la plasticité cérébrale des élèves mais aussi de favoriser l’ouverture d’esprit. En effet, l’apprentissage d’une langue ne consiste pas simplement à enseigner la grammaire ou la syntaxe, mais également à
  partager toute la culture qui s’y rattache. Par ailleurs, de nombreux étudiants souhaitent désormais effectuer des études supérieures à l’étranger, et de
  nombreuses universités renommées à travers le monde dispensent leurs cours en anglais. Arriver en terminale avec un solide niveau d’anglais est donc très utile pour les étudiants voulant s’internationaliser lors de leurs études universitaires.
  
  Outre en milieu professionnel et universitaire, l’anglais est également un atout de taille sur le plan personnel. En effet, l’anglais demeure la langue de communication internationale, et facilite notamment les voyages partout dans le monde entier. C’est également une clé pour accéder à un grand nombre de ressources académiques, culturelles ou scientifiques disponibles en anglais. Enfin, maîtriser l’anglais permet de s’ouvrir culturellement et de favoriser des échanges enrichissants avec des anglophones.

• Quelle est la difficulté principale de cette langue et ce qui peut favoriser son apprentissage ?

  Bien que la difficulté principale de cette langue puisse varier d’un élève à un autre, mon expérience en tant que professeure d’anglais m’a permis de constater que c’est l’accent, si différent du nôtre, notamment avec la syllabe -th que l’on ne retrouve pas en français, qui se révèle être problématique pour la majorité des élèves. Le manque de pratique de l’anglais oral tout au long du cursus scolaire traditionnel peut renforcer cette difficulté. Je conseille deux actions principales face à cette difficulté : tout d’abord, oser s’exprimer, en premier dans un contexte de confiance lors des séances d’anglais où nous pouvons effectuer un travail en profondeur sur la prononciation et la phonétique, puis en se challengeant progressivement pour sortir de sa zone de confort et parler la langue (notamment lors d’un voyage à l’étranger). Deuxièmement, écouter autant d’anglais que possible, que ce soient des vidéos, des podcasts, des films ou encore des séries, pour exposer l’oreille à l’accent britannique (ou autre accent) est une excellente manière d’habituer l’oreille à l’accent britannique et pour améliorer l’expression orale et la prononciation par la suite.

• Une anecdote en rapport avec votre métier ou votre scolarité à nous raconter ?

  Oui, il s’agit d’un souvenir de mes années collèges, lorsque j’étais en 4ème. J’appréciais déjà aider mes camarades en anglais, et une fois j’ai décidé
  d’organiser une « mini – classe » d’anglais à la suite d’un retour d’examen d’anglais qui avait été décevant pour de nombreux élèves de la classe. Je me
  souviens d’avoir passé plus d’une demi-heure avec mes camarades de classe à leur expliquer les erreurs commises et à leur faire comprendre les points
  grammaticaux qui avaient posé des problèmes. Outre l’utilité de ce mini-cours, c’était un moment d’échange très agréable, qui annonçait d’orres et déjà mon
  appétence pour l’enseignement de la langue.

• Aidez-nous à vous connaître un peu mieux en évoquant vos différents voyages.

  Quand j’avais 17 ans, mon baccalauréat tout juste en poche, je suis allée travailler en Angleterre après 17 ans passées dans le sud de la France. J’ai fini par rester 3 ans là-bas, et à y découvrir de nombreux trésors, comme les fabuleux lacs du Lake District, la mystique Ecosse ou encore le Pays de Galles verdoyant. C’est pendant cette expérience en totale autonomie, loin de ma famille, que voyager est devenu grande passion : de l’île de la Réunion, au Maroc, à l’Egypte, en passant par un tour d’Europe centrale et les Etats-Unis, ce n’est que le début ! A chaque fois que je voyage, je fais en sorte de pouvoir avoir une interaction, aussi petite qu’elle soit, avec les locaux. C’est cet échange que je trouve le plus enrichissant, et qui me pousse à voyager encore plus. Mon rêve ? Pouvoir travailler depuis mon ordinateur, et vivre de façon nomade pendant quelque temps.
  
  Mon pays préféré jusqu’à présent ? La Tunisie, avec ses petits villages si pittoresques et ses habitants si gentils et généreux.
  
  Les prochains voyages à venir sont la Grèce et la Thaïlande, deux aventures que j’attends avec grande hâte !

• Qu’est-ce qui fait de vous un Superprof, en + de cette capacité à s’exprimer en plusieurs langues ?

  Ce qui fait de moi un super professeur sont deux éléments simples et pourtant rares dans le monde professionnel : l’empathie et la bienveillance. L’enseignement de l’anglais est tout d’abord une aventure humaine, un échange qui se construit entre deux personnes. Pour que l’élève se sente à l’aise et confiant dans son apprentissage, mon expérience avec des étudiants de tout âge et de tout horizon m’a appris une chose : que l’empathie est le meilleur outil pour permettre à l’étudiant de s’épanouir. C’est aussi grâce à l’empathie que l’on apprend à nouer des liens de confiance entre professeur et élève, pour permettre à ce dernier de progresser du mieux qu’il soit.
  
  Aussi, l’un des points communs qui ressort de mes échanges avec les élèves, c’est le manque de confiance dont ils font preuve au début des cours. Témoigner de la bienveillance et de l’empathie est la meilleure manière de les mettre à l’aise dès les premières minutes du cours, et à tirer le meilleur d’eux-mêmes !
  
  Je fais ces cours d’anglais tout d’abord par ce que j’aime les rencontres, et j’aime l’humain : c’est un formidable moyen de rencontrer et de suivre des personnes très différentes et, grâce à de l’empathie et de la bienveillance, de tisser un lien durable.